De son vrai nom Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle, Niki de Saint-Phalle est une peintre et sculptrice. Née en octobre 1930 en Hauts-de-Seine, elle est devenue une femme très talentueuse. Après avoir fait du mannequinat, elle s’est consacrée entièrement à l’art. On peut alors découvrir qu’elle exprime à travers ses œuvres ses sentiments et ses angoisses : de la joie au tragique.
Les nanas de Niki
Ce qui a fait de l’artiste ce qu’elle est, ce sont ses nanas : de la plus petite aux nanas monumentales. On les remarque immédiatement grâce à leurs formes joyeuses et leurs couleurs impressionnantes. Elles sont d’une valeur ahurissante que même une petite nana de 20 cm a été adjugée à 26 000 euros.
Par ailleurs, les Nanas de trois différentes formes ont été vendues à 750 000 euros, « Nana, la danseuse rose » à 360 000 euros et la nana monumentale de 270 cm adjugée à 780 000 euros en 2006 !!! Pour les collectionneurs d’art, les nanas de Niki sont des œuvres exceptionnelles dont la valeur ne cesse d’augmenter, même des années après sa disparition.
La fontaine Stravinsky
C’est l’un des plus beaux projets que Niki a réalisés au cours de sa vie. En étroite collaboration avec son mari, Jean Tiguely, ils ont transformé cet endroit en un petit coin de paradis. Certes, c’est un monument incontournable à Beaubourg, avec une sculpture bien soignée, un jeu de contraste rendant les lieux magnifiques associé avec une peinture envoutante. Qui résisterait à une telle splendeur renfermant à la fois un spectacle musical et un théâtre nautique ?
En perpétuel mouvement, la fontaine offre aux passants un spectacle magique : des bruits d’animaux aquatiques et terrestres, de la bonne musique pour un moment de détente… En somme, on peut compter sept créations monochromes de Jean Tinguely, six œuvres de Niki de Saint Phalle et trois autres pièces, une collaboration du couple.
Les Tirs
Elle est principalement connue pour ses tirs à la carabine. Étant une autodidacte, elle a tout essayé : la peinture, la sculpture et même le tir. Elle a commencé les Tirs à partir des années 60. Il s’agit de tirer sur des toiles et sur des poches de peintures. Le résultat est ahurissant, avec des peintures qui coulent sur les tableaux en cours de finalisation. C’est ainsi que l’on nomme également ses toiles « sanglantes ». Ce qui la distingue aussi, c’est le fait qu’elle invite ses spectateurs à prendre part au spectacle, c'est-à-dire à tirer à la carabine.